La naissance de miniPiou
Aujourd’hui miniPiou a 1 mois. J’ai longuement hésité à écrire cet article. Parce que je n’ai pas particulièrement raconté la naissance de mes aînés ici. Parce que j’aime garder une certaine intimité aussi. Et d’un autre côté, c’est un moment tellement fort. Je ne compte pas vous écrire le déroulement minute par minute. J’ai opté pour écrire ici des émotions, des ressentis, de ce moment si fort.
Si fort, tellement fort. Au beau milieu de la nuit, je me réveille. Une sensation connue, une contraction. Est-ce le jour J ? Cela m’irait bien. Et pourtant des sensations inconnues au milieu, même au troisième. Un doute. Et puis… Pourtant si c’est ça, pas de doute.
Se plonger dans ce moment qu’est la naissance de son enfant. Préparer les affaires des grands, toute émue en pensant que dans quelques heures ils vont découvrir leur petit frère tant attendu.
Les réveiller. Tout s’accélère, s’intensifie. Je ne peux pas les câliner comme je voudrai avant qu’ils partent chez nos amis. Heureusement leur papa peut le faire pendant que je m’isole. Plonger dans ma bulle, accepter la douleur des contractions, laisser le travail se faire. Se dire qu’à ce stade il est hors de question de prendre la voiture pour partir au plateau technique.
Entendre les grands partir, être sereine, savoir qu’ils seront chouchoutés là où ils vont.
Avoir mon mari près de moi, être en confiance, tout s’accélère encore.
La sage-femme arrive. Être en confiance. Et miniPiou naît quelques minutes plus tard.
La naissance. Un moment intense en effort. Un moment intense en émotion. Nous voilà avec un petit garçon de plus, notre troisième enfant. Se décider sur son prénom qui est en fait une évidence. Bienvenue miniPiou.
Si j’écris ces lignes, c’est aussi pour saluer le travail de la sage-femme qui nous a suivi. A aucun moment elle ne nous a laissé tomber, même quand le travail s’est accéléré et qu’on a eu conscience qu’aller au plateau technique comme prévu ne serait pas possible. Elle a été présente sur toute la seconde moitié de ma grossesse, aux RDV bien sûr mais par téléphone aussi dès qu’il y avait besoin, weekend y compris. C’est une chance. Mon but n’est pas de polémiquer sur les naissances avec ou sans péridurale, en milieu hospitalier ou non, et je vous remercie de ne pas polémiquer là dessus dans les commentaires. Je veux simplement pouvoir dire Merci. Et espérer que les sage-femmes libérales pourront continuer à accompagner les familles ainsi pour celles qui le souhaitent.
One Comment
Estelle
Bjr à la famille piou,
Je me suis demandée comment ça c’était passé. A défaut d’avoir l’oral j’ai le ressenti écrit. Les mots laissent passer parfois des émotions que l’oral ne permettrait pas forcément.
Je comprends ton merci à la sage femme c’est le rocher fixe dans la tempête, l’ancrage, même quand il y a un papa attentionné et qui s’y connait en mammifères émotionnellement il est impliqué pas toujours facile de garder son sang froid.
3 mois sont bientôt passé j’espère que les pious vont bien.
A bientôt j’espère.
Estelle